Mode opératoire pour la réalisation d’un kayak dans nos ateliers. 

Pour réaliser un bateau, pas loin d’une semaine de travail est nécessaire.                   

Ce qui rend votre kayak unique.

La réalisation d’un kayak en fibre de verre, c’est un travail qui réunit la performance de la fibre de verre (légèreté, solidité, durabilité), avec la technicité de l’opérateur et la qualité du dessin réalisé par l’architecte.

Qu’est ce que l’on appelle communément « fibre de verre »: c’est l’intégration sur un moule, de résine polyester liquide (70%) et de tissu de verre (30%). Ayant alterné des couches de résine et de tissu, on « débulle » manuellement la surface imprégnée de façon à chasser les bulles d’air. A la résine liquide, on a ajouté 2 % de catalyseur, permettant qu’en 1H30, la résine imprégnée de fibre de verre soit suffisamment dure pour pouvoir être démoulée.

Dans le cas de la réalisation d’un pont de kayak, dans un premier temps, il faut fabriquer le moule du pont.

Celui ci étant fait, le moule est d’abord ciré pour pouvoir démouler le pont une fois qu’il sera réalisé. Puis il est peint avec une résine colorée appelée gelcoat. C’est cette couche colorée qui sera apparente sur le pont et la coque et qui lui donnera sa couleur. On peut réaliser la coloration avec une couleur unie, ou faire des dégradés en commençant avec un bleu intense et en ajoutant du blanc au fur et à mesure, ou masquer des zones que l’on peint avec une autre couleur ensuite.

 S’agissant d’une résine colorée, on a de la même façon ajouté du catalyseur au  gelcoat.

Avant que le gelcoat soit tout à fait sec, on commence à disposer les couches de résine et de tissu. L’art est de mettre le minimum de tissu pour gagner du poids, mais en disposant des bandes à tous les endroits qui ont besoin d’être renforcés (devant l’hiloire, de chaque côté de l’hiloire, autour des trappes….)

C’est ainsi que sont réalisés séparément le coque et le pont.

Avant l’assemblage, on profitera de venir coller les éléments de la dérive au bon emplacement sur la coque.

On peut alors assembler coque et pont en emboîtant les moules de chacun. Cette technique permet que ces deux pièces qui sont à assembler soient bien en face l’une de l’autre. En passant par le trou de l’hiloire, on vient alors, toujours avec la même technique, disposer des bandes tissus imprégnées à cheval sur la coque et le pont. L’ensemble étant catalysé, on peut démouler coque et pont qui sont solidaires.

Qu’est ce qui reste à faire

– toujours avec la même  technique, stratifier l’hiloire et le siège s’il est en fibre de verre.

– coller solidement l’hiloire sur le pont.

– découper l’emplacement des trappes, les coller et les visser.

– fixer la commande de la dérive

– réaliser les cloisons en découpant une mousse, et en stratifiant le côté cockpit de la mousse, en venant rejoindre le pont et la coque pour acquérir solidité et étanchéité.

– réaliser la soudure externe. Pour cela, on utilise du gelcoat et du tissu que l’on strate d’une manière classique, mais en passant beaucoup de temps sur la finition pour obtenir la finition parfaite qui fait la renommée de POLYFORM.

– on peut ajouter des accessoires : trappe de jour supplémentaire, cloison supplémentaire, gouvernail sur certains bateaux.

– poser l’accastillage : pontets, ligne de vie, poignées, élastique, anneau de remorquage….

Et voila, votre Kayak est prêt, reste plus qu’à le mettre à l’eau et bonne navigation.